lundi 7 novembre 2016

Qualité et CETA, le message est clair


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Vendredi 04 novembre 2016

Qualité


Le traité franco-canadien peut réserver un impact potentiel important pour l’Europe en général et la France en particulier. Il va donner un regain de compétitivité à nos produits haut de gamme : les vins, les fromages et produits à indication géographique. Des aliments dont les droits de douane devraient être considérablement réduits sur le marché canadien.
C’est un signal clair, comme un enseignement apporté par les tendances du marché mondial d’aujourd’hui. La carte maîtresse de l’Europe est celle des produits à forte valeur ajoutée. Si la France doit rester un grand exportateur de grains et de matières premières en général, voire renforcer sa puissance sur ce plan, c’est sur les produits haut de gamme, ceux qui sont rattachés au sol, conçus avec des normes de qualité réputées, créateurs d’emplois, que se fera l’essentiel de la croissance de nos ventes. Ce qui est vrai de nos relations commerciales avec le Canada doit l’être avec les États-Unis, voire avec la Chine et l’Asie en général.
Si les Chinois viennent acheter de la poudre de lait française à Carhaix, c’est essentiellement de la poudre de lait pour nourrissons, tracée, à la qualité sanitaire sans faille. Ils ont été convaincus que la France était la championne de ce type d’aliments. La preuve qu’il s’agit de long terme, c’est que ce sont les Chinois eux-mêmes qui ont investi dans l’usine, pour une consommation essentiellement chinoise.
D’une certaine manière, ceux qui condamnent ou s’effraient de l’accord Europe/Canada montrent qu’ils n’ont pas une grande confiance dans notre agriculture. Celle-ci est parfaitement capable de présenter des produits inimitables et très qualitatifs sur les marchés mondiaux. A condition, bien sûr, que les entreprises soient suffisamment en mesure d’investir dans la recherche et la conception de produits.
Hervé PLAGNOL

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